Michael Lonsdale : biographie
Lorsque l'on se penche sur le CV de Michael Lonsdale, on a rapidement le tournis. Ce bourreau de travail a collaboré à plus de 120 films, plus de 40 courts et moyens métrages, plus de 60 productions télévisuelles, près de 70 pièces de théâtre... Pourtant, à bientôt 80 ans, cette sommité ne semble pas envisager la retraite.
Un monument
Il réalise une carrière colossale qui se traduit d'abord par plus de 120 apparitions au cinéma.
Pour n'en recenser que quelques une, citons "Moonraker" (1979), James Bond dans lequel il interprète le méchant mégalomane Hugo Grax, "Munich" (2005) où il est dirigé par maitre Speilberg et plus récemment, "Des hommes et des dieux" (2010) de Xavier Beauvois.
Loin de se cantonner au grand écran, il collabore à plus d'une quarantaine de courts et moyens métrages.
Un tel pedigree comblerait nombre de comédiens mais Michael Lonsdale ne s'en formalise pas.
On le retrouve au générique de plus de 60 productions télévisuelles dont deux "Maigret" (1991 et 2000) et un Chabrol, "Contes et nouvelles du XIXe siècle: Le fauteuil hanté" (2010).
Ce touche à tout monte bien évidemment sur les planches et n'en reste pas à un coup d'essai puisqu'il se fond dans près de 70 pièces.
En outre, il prête sa voix à plus de 20 films ou documentaires, participe à plus d'une trentaine de livres audio et à quelques oeuvres radiodiffusées.
Passionné, Michael Lonsdale s'essaye à la mise en scène théâtrale et, visiblement, accroche, renouvelant l'expérience à neuf reprises.
La reconnaissance de la profession
Tant de contributions et de travail lui apportent une notoriété méritée auprès du public. Mais le monde du spectacle ne le boude pas non plus.
En attestent ses trois nominations au César du meilleur acteur dans un second rôle pour :
- "Nelly et monsieur Arnaud" (1996).
- "La question humaine" (2008).
- "Des hommes et des dieux" (2011).
Cette dernière nomination lui permettra d'être enfin sacré lors de la grand-messe annuelle du septième art au théâtre du Châtelet.
Son interprétation dans le film de Xavier Beauvois lui conférera, en outre, trois récompenses supplémentaires dont le prestigieux Prix Lumière du meilleur acteur décerné par près de 200 journalistes du monde entier.