Pierre Perret : biographie
Né à Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne, le 9 juillet 1934, Pierre Perret a grandi dans l'ambiance populaire du Café du Pont, tenu par ses parents. C'est un auteur compositeur-interprète qui fait régulièrement l'usage de l'argot dans ses chansons. C'est aussi un bon vivant, qui aime les petites choses simples de la vie et entre autres, la cuisine.
Ses premiers pas
Dès l'âge de 14 ans, Pierre Perret suit des cours au Conservatoire de musique de Toulouse, ainsi qu'au Conservatoire d'art dramatique, car son idée première est de devenir comédien.
Ensuite il se rend régulièrement à Paris, ville dans laquelle il découvre les cabarets. C'est à cette période qu'il rencontre Georges Brassens, mais aussi l'écrivain Paul Léautaud.
En 1956, Pierre Perret accompagne à la guitare la chanteuse Françoise Lô au cabaret La Colombe. C'est dans cet endroit, qu’un soir, après la représentation, il chante ses premières chansons à Michel Valette, le patron de l'établissement.
Ce dernier est séduit et lui propose de l’engager, mais Pierre Perret, à cette époque, très timide, refuse. Le lendemain, Michel Valette l'annonce par surprise aux clients de son cabaret, c'est ainsi que la carrière de Pierre Perret commence.
Sa carrière
En 1957, son premier disque paraît, il s'appelle Moi j'attends Adèle.
En 1958, il part en tournée en France ainsi qu'en Afrique, mais au mois de novembre, il est atteint d'une pleurésie qui l’oblige à séjourner en sanatorium pendant presque deux ans.
C'est en 1960 qu'il signe un contrat avec la maison de disques Barclay, c'est aussi dans cette maison qu'il fera la connaissance de Simone Mazaltarim, qui deviendra son épouse et qu'il appellera Rébecca.
En 1960, il sort "Le Bonheur conjugal", en 1963, "Le tord boyaux", en 1964, "Noël avant terme", en 1965, "Toutes comm’ça…" et "Mon petit amour…".
La maison Barclay, trouvant que Pierre Perret manque de succès commercial, décide de rompre le contrat.
C'est alors, en 1966, que sort "Les jolies colonies de vacances", chez Vogue. S'ensuit, en 1967, "Tonton Cristobal", en 1971, "La cage aux oiseaux", en 1973," Le plombier", en 1974, "Le Zizi", en 1976, "Celui d'Alice", en 1977, "Lili", en 1979, "Mon P’tit Loup", en 1981, "C'est l’printemps", en 1986, "Irène et Pierrot à l’Olympia "(Live), en 1989, "Le riz amer africain", en 1996, "Chansons éroticocoquines", en 1998,"La bête est revenue", en 2006, "Mélangez-vous", en 2008, "Les Dieux paillards", en 2010, "La femme grillagée".
Son action
Pierre Perret écrit aussi, un dictionnaire de l’argot en 1985 intitulé "Le Petit Perret illustré" par l’exemple, "La cuisine de ma femme" en 1996, ou encore son autobiographie "Le Café du Pont" en 2005.