Yael Abecassis : biographie
Née le 19 juillet 1967 d'un père israélien et d'une mère marocaine, cet ancien mannequin devenu actrice, entièrement bilingue français, est l'une des figures importantes du cinéma français et de celui de son pays d'origine, Israël.
Ses débuts
Le premier métier de Yaël Abecassis, tout comme celui d'actrice, a un rapport avec l'image puisque c'est comme mannequin qu'elle débute sa carrière. Cela la mène d'abord vers le petit écran israélien où elle anime notamment des émissions pour enfant, ce qui la rend populaire dans son pays. Ses débuts au cinéma se font en 1990 sous la houlette d'Alexandre Arcady dans le film "Pour Sacha" qui traite de la Guerre des Six Jours. Elle tourne par la suite plusieurs autre films en Israël, "Sipurei Tel Aviv" en 1992, "Zarim Belayla" et "Ha Yerusha" en 1993 tous les deux. C'est en 1999 grâce au film "Kadosh" d'Amos Gitaï que Yaël Abecassis se fait connaître à l'international. Le film est présenté au Festival de Cannes et obtient trois nominations dont celui pour la Palme d'Or.
Sa carrière
En 2000, Yaël Abecassis décroche son premier grand rôle au cinéma dans le film "Bella Ciao" de Stéphane Giusti. Elle y incarne une immigrée italienne à Marseille dans les années 1930.
Elle travaille par la suite sur plusieurs projets israéliens dont "Alilia" de Amos Gitaï (2002) et "Miss Entebbe" d'Omri Levi (2003).
Elle tourne également en Italie dans le drame "Danse à trois Pas" de Salvadore Mereu en 2003.
En 2005 sort son film le plus connu du public "Va, Vis et Deviens" où elle incarne une mère de famille israélienne qui adopte un enfant juif éthiopien. C'est son troisième film français.
Depuis cette date, la France, sa deuxième patrie, lui a offert de multiples occasions de tourner dans des films comme la comédie "Papa" de Maurice Barthelemy (2005) et les drames "Sans Moi" d'Olivier Panchot (2007), "Survivre avec les loups" de Véra Balmont et "Comme ton père" de Marco Carmel (2007).
Elle n'oublie par pour autant son pays puisqu'elle tourne en 2008 dans "les Sept Jours" de Ronit et Schlomi Elkabetz., un drame sur les relations frères/sœurs.
Ses engagements
Yaël Abecassis est depuis ses débuts un grand défenseur de la paix, en particulier au Proche Orient, et est une "passionaria" très populaire au sein de la communauté israélienne, au point que la façade entière d'un immeuble de Tel-Aviv lui est consacrée. Francophone et amoureuse de la France, elle fait la promotion, dans son pays d'origine, des études francophones pour les jeunes israéliens afin d'établir un lien entre les deux pays, dans le monde culturel et celui des affaires.