Analyse et critique du film "Terminator 2 : le jugement dernier"
Film de science-fiction réalisé par James Cameron, "Terminator 2 : le jugement dernier" est la suite de "Terminator" (1984). Sorti en salles le 3 juillet 1991, le métrage poursuit l’intrigue du précédent film, et narre la lutte de Sarah et John Connor contre les machines. Succès critique et commercial indubitable, le film reçoit moultes nominations, et remporte quatre Oscars en 1992.
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Résumé
Onze ans après les événements du premier "Terminator", John Connor (Edward Furlong) vit en compagnie de ses parents adoptifs, à Los Angeles. Enfermée dans un hôpital psychiatrique, sa mère Sarah (Linda Hamilton) est, quant à elle, toujours décidée à empêcher l’avènement de Skynet. Skynet, de son côté, envoie depuis le futur un nouveau robot assassin, pour tuer John Connor en 1995 : dès son arrivée, le T-1000 (Robert Patrick), implacable et métamorphe, se met en chasse. L'enfant, lui, reçoit heureusement l'assistance d'un T-800 (Arnold Schwarzenegger), reprogrammé et renvoyé dans le passé par la Résistance.
Course contre la montre
John et le T-800 vont donc libérer Sarah, alors même que le T-1000 est sur leurs traces. Lui échappant de justesse, les Connor font route vers la demeure de Miles Dyson, l’un des créateurs de Skynet. Là, ils apprennent que toutes les recherches du scientifique découlent en fait des restes du précédent cyborg, détruit durant "Terminator". John et Sarah n’ont alors d’autre choix que de s’introduire dans les bureaux de Cyberdyne pour faire disparaître toutes les recherches de la compagnie : mais le T-1000 les rejoint alors dans une usine de sidérurgie, où les deux robots vont s’affronter dans un duel jusqu’à la mort, pour sauver – ou condamner – le futur de l’humanité…
Box-office et réception critique
Porté par les effets spéciaux révolutionnaires de Stan Winston et d’ILM, le blockbuster de James Cameron connaît dès sa sortie un accueil critique et public unanimement positif. Malgré son budget exorbitant de 102 millions de dollars, le métrage rapporte près de 520 millions au terme de sa carrière en salles. Parfois critiqué pour les paradoxes temporels insolubles de son scénario, le film est avant tout salué pour sa réalisation et ses effets spectaculaires, et associe à jamais Robert Patrick au personnage du T-1000. "T2" est de plus nominé pour de très nombreuses récompenses, tant aux BAFTAs qu’aux Oscars (qu’il remporte pour ses effets visuels et sonores).
Héritage
Instantanément culte, "T2" marque durablement les esprits. En 1996, Cameron dirige "T2 3D", un court-métrage de 60M de dollars pour le parc d’attractions Universal Studios. Puis deux longs-métrages, produits sans l’implication du réalisateur, viennent conclure la saga : "Terminator 3 : Le Soulèvement des Machines" (2003) et "Terminator renaissance" (2009) ; à la télévision, c’est "Terminator : The Sarah Connor Chronicles" (2008-2009) qui poursuit l’aventure.