Aure Atika : biographie
Actrice française, Aure Atika est une née le 12 juillet 1970 à Monte Estoril au Portugal d'une mère marocaine (Ode Atika Bitton) et d'un père français (Michel Fournier). Elle débute sa carrière au cinéma à 9 ans et ne cessera de tourner aussi bien dans des comédies que dans des films plus dramatiques.
Un bon début
Même si Aure Atika est très charmante, elle ne sera pas cantonnée uniquement dans ce rôle et tournera aussi bien dans des films d'auteur que dans des oeuvres plus grand public. Après une première apparition dans "l'adolescente" de Jeanne Moreau en 1979, Aure Atika décroche un rôle dans "Sam suffit" de Virginie Thévenet en 1992. Elle continue parallèlement à suivre des cours de comédie et se lance dans diverses aventures, comme la création d'une revue ou la présentation d'une émission de télévision sur Paris Première. C'est en 1997 que sa carrière prend une autre tournure grâce au succès de "La vérité, si je mens".
Une carrière qui décolle
Après le gros succès du film de Thomas Gilou, Aure Atika enchaine les comédies. Elle tourne "vive la république" d'Eric Rochant en 1997 et la même année "grève party" de Fabien Oteniente.
En 1998, elle joue dans "bimboland" d'Ariel Zeitoun. C'est Abdellatif Kechiche qui la fera changer de registre dans "la faute à Voltaire" en 2000. Elle reviendra toutefois rapidement à la comédie pour le second volet de '"la vérité si je mens" en 2001.
En actrice complète, elle navigue depuis entre les genres par exemple en 2003 dans le film d'action "Le convoyeur" de Nicolas Boukhrief ou dans le cinéma d'auteur avec "De battre mon cœur s'est arrêté" de Jacques Audiard en 2004 et "Tenja" de Hassan Legzouli en 2005.
Mais son attrait pour les comédies opère toujours ; en 2006 elle tourne "OSS 117 : Le Caire, nid d'espions" de Michel Hazanavicius et "Comme t'y es belle !" de Lisa Azuelos en 2006. Elle tourne également le thriller "Vent mauvais" de Stéphane Allagnon en 2007.
Elle continue d'enchainer les tournages, se frottant à tous les genres par exemple en 2009 dans la comédie dramatique "Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé. En 2010 elle tourne son troisième film sous la direction de Marc Fitoussi "Copacabana" et en 2011 elle est à l'affiche de "La vérité si je mens 3"
Une actrice complète
Aure Atika prouve par sa filmographie qu'elle n'est pas juste belle mais qu'elle a un véritable talent de comédienne. Elle sera d'ailleurs récompensée en 2001 au Festival Premiers Plans d'Angers où elle obtiendra le prix d'interprétation pour "La faute à Voltaire" et en 2010 elle sera nommée aux Césars pour le prix de la meilleure actrice dans un second rôle pour "Mademoiselle Chambon".