Christian Poveda : biographie
Christian Poveda né le 12 janvier 1955 en Algérie exerce la profession de réalisateur pour le cinéma . Ses parents sont des réfugiés qui fuit l'Algérie lors de la guerre qui oppose celle-ci à la France quand il a tous juste 16 ans. Il commence sa carrière de journaliste dans le Sahara occidentale. Depuis ses débuts de photoreporter en 1979, il se bat pour dévoiler la vérité des difficultés de la vie courante.
Premier pas
Christian Poveda commence sa carrière sur le front Polisario en Algérie. Il est le premier photographe qui fera connaître l'invasion de l'île de la Grenade par les Etats-unis et les faits historiques en Argentine. En 1982, il se détache de ses confrères en devenant un des seuls photographes au monde à pénétrer dans la guérilla salvadorienne avec Jean Michel Caradec'h. De cette immersion, il reviendra avec une série de Portraits de Guérilleros. Christian s'intéresse à la misère du monde et plus particulièrement aux pays comme le Chili, le Salvador et le Guatemala. Son dernier documentaire est un film sur les gangs du Salvador nommé La Vida Locas. Ce film réalisé sur 16 mois parle des bandes criminelles du Salvador appelées Maras et plus précisément sur les gangs La Dieciocho et La 18. Le 2 septembre 2009, Christian Poveda est retrouvé assassiné au Salvador de 4 balles dans la tête près de sa voiture. Il est mort pour avoir dévoilé la folle vie de la bande 18.
Sa carrière
Documentaires
- On ne tue pas que le temps 1996.
- Voyage au bout de la droite 1998.
- Les bannis 2000.
- Strip de Velours réalisé par Jean-Marc Barbieux et Christian Povéda (52 min).
Films
- La vida Loca (La vie folle), sorti en France le 30 septembre 2009 après sa mort.
Son action
Christian Poveda était intéressé par le mécanisme de l'extrême droite, la lutte contre le sida ou encore les victimes de la double peine. Il voulait montrer à travers ses photographie et ses reportages, la souffrance des certains peuples et la misère dans laquelle certains pays se trouve. Il se battait contre l'injustice. Il aimait son métier plus que tout et c'est malheureusement l'amour de ce métier qui l'a tué.