Jacques Gamblin : biographie
Né en 1957 à Granville, dans la Manche, Jacques Gamblin est un acteur dont le regard d'acier et le sourire mélancolique sont bien connus du public français depuis les films Pédale douce de Gabriel Aghion, Les Enfants du marais de Jean Becker ou Laissez-passer de Bertrand Tavernier.
Premiers pas
Jacques Gamblin a fait relativement tard ses débuts sur les planches, puis au cinéma. Il décroche d'abord des petits rôles, chez Claude Lelouch notamment (Il y a des jours... et des lunes en 1989, La Belle histoire en 1992, Tout ça... pour ça ! En 1993). Le public le découvre vraiment avec le film Pédale douce, en 1995, où il joue aux côtés de Michel Laroque et de Patrick Timsit. Sa prestation d'homme d'affaires strip-teaser est marquante ; et le voilà nominé pour le César du meilleur second rôle masculin. Il ne l'obtiendra pas, qu’à cela ne tienne.
Sa carrière
Il a le rôle principal dans Les Enfants du marais, en 1998. Le film de Jean Becker, avec Jacques Villeret, André Dussolier, Isabelle Carré et Eric Cantona est un vrai succès public ; la popularité de Jacques Gamblin est désormais bien assise. Ce qui ne change apparemment rien à ses façons de faire : Jacques Gamblin n'étale pas sa vie privée, donne peu d'entretiens, n'apparaît pas à la une des magazines, évite les plateaux de télévision. Il fait ce qu'il aime faire : jouer. Au théâtre, au cinéma, il enchaîne les rôles. Citons, pour le cinéma, Mademoiselle de Philippe Lioret, en 2000 (avec Sandrine Bonnaire), Laissez-passer de Bertrand Tavernier en 2001 ou encore Le Premier Jour du reste de ta vie, de Rémi Bezançon, en 2008. Au théâtre, il a une prédilection pour les auteurs exigeants, qu'ils soient classiques ou contemporains. Admirateur de Georges Perros, on lui connaît également une passion pour l'écriture. Il a ainsi publié Entre courir et voler y a qu'un pas papa, en 2003.
Son action
Plusieurs fois nominé aux Césars, Jacques Gamblin a reçu en 2002 l'Ours d'argent du meilleur acteur au festival de Berlin, pour le film Laissez-passer. Mais on ne craindra pas d'affirmer que ce n'est pas la recherche de ce genre de reconnaissance qui fait courir Jacques Gamblin.