La saga des films No retreat no surrender (Karate Tiger)
La saga de films No retreat no surrender (connu sous le nom de Karate Tiger en France) débute au milieu des années 80 et se termine au milieu des années 90. Cette série de film d'arts martiaux se compose de trois opus, qui bien qu'ils partagent le même titre, ne partagent ni le même casting, ni la même histoire.
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No retreat No surrender 1 : JCVD vs Karate Kid
S'il y a bien un point commun, une ligne directrice entre ces trois films, c'est le potentiel comique qui s'en dégage. Les trois volets sont d'authentiques nanars cinématographiques. Ce premier chapitre voit s'opposer un gentil teenager américain (Jason), fan de Bruce Lee, à l'incarnation du mal absolu de ce milieu des années 80, le sanguinaire méchant Soviétique. Si Dolph Lungdren incarnait avec brio ce personnage dans Rocky IV, c'est ici Jean-Claude Van Damme, alors inconnu, qui prend la relève. Un film pathétique porté par des acteurs américains "sourire colgate" et mini-shorts fluos, des scènes de combats calqués sur Karaté Kid et un Van Damme caricatural à souhait pour montrer à tous que c'est bien lui le méchant.
No retreat No surrender 2 : Sueur et testostérone en Thaïlande
Ce deuxième film n'a absolument plus rien à voir avec le premier. Le seul rescapé au générique se trouvant être Corey Yuen, le réalisateur. Pourquoi alors appeler ce film No retreat No surrender 2 ? Simplement pour des raisons d'opportunisme économique, le premier volet ayant connu un succès d'estime autant continuer de surfer sur la vague. Changement de décor donc, et place à la Thaïlande : le héros, Scott Wylde, arrive dans ce pays pour retrouver sa fiancée vietnamienne. La belle se fait enlever par des communistes, car son père, trafiquant d'arme, fournit l'autre camp. Scott fait bien sûr équipe avec un vétéran de la guerre du Vietnam pour la sauver. Ils affrontent l'indispensable gros méchant Russe. "L'acteur" est un ancien culturiste allemand, donc parfait pour le rôle (il sait faire de belles grimaces).
No retreat no surrender 3 : La vengence des deux frères.
Ce dernier volet propose lui aussi de grands moments de plaisir cinématographiques. Le scénario tient sur un post-it. Deux frères, l’un agent secret et l’autre expert en arts martiaux (évidemment), s'unissent pour défaire un terroriste international responsable de l’assassinat de leur père. Le film joue les prolongations du deuxième volet puisque Scott, ici aidé de son frère, battent à grands coups de tatanes, les méchants responsables de la mort de leur père.
A chaque volet son nanard
Cette saga se caractérise par son bas niveau cinématographique, même pour des films d'arts martiaux. On s'y ennuie ferme du début à la fin, surtout pour le premier. Reste le tour de force d'avoir créé une franchise de trois films tous aussi affligeants les uns que les autres. En bref, c'est une saga à voir au deuxième ou troisième degré.