Terence Davies : biographie
Terence Davies voit le jour le 10 novembre 1945, à Liverpool. Il est l’un des plus grands réalisateurs anglais. En véritable passionné et forcené de travail, Terence écrit absolument tous ses scénarios. Mais le cinéaste britannique ne s’arrête pas là. Il n’hésite pas à vêtir les costumes d’acteur et de romancier. Zoom sur cet artiste complet et complexe.
Un comptable attiré par le cinéma
Terence Davies est issu de la classe ouvrière. Il est le benjamin d’une famille de dix enfants. Le jeune homme quitte l’école à l’âge de seize ans pour travailler en tant qu’aide comptable. Parallèlement à sa carrière, qui durera une dizaine d’années, Terence Davies s’adonne au théâtre.
En 1972, il choisit alors de quitter sa ville natale pour suivre des cours à la Coventry Drama School.
Des œuvres autobiographiques
En 1976, Terence écrit son premier moyen-métrage, Children. Ce film, produit par le BFI Production Fund, relate la vie de Robert Tucker, l’alter-égo du cinéaste. Suite à ce récit autobiographique, Terence Davies décide d’entrer à la National Film School.
En 1980, il réalise Madonna and Child, le second volet de sa trilogie. Dans ce film, il évoque son passé de comptable.
En 1983, Terence achève son projet cinématographique avec Death and Transfiguration, dans lequel il n’hésite pas à mettre en scène sa propre mort.
En 1984, il rassemble ses œuvres sous le nom de The Terence Davies Trilogy.
Le réalisateur anglais connaît véritablement le succès avec son premier long-métrage, Distant voices, still lives, encore un film autobiographique. Ce dernier reçoit le Léopard d’Or au Festival de Locarno et le Prix de la Critique Internationale au Festival de Cannes.
Il enchaîne en 1992, avec The Long Day Closes, désigné meilleur film au Festival de Birmingham.
Un cinéaste d’exception
En 1995, il quitte l’autobiographie pour des adaptations de romans. Ainsi, The Neon Bible est tiré d’un des livres de John Kennedy Toole.
En 2000, c’est le roman d’Edith Wharton que Terence Davies transpose dans son film, Chez les heureux du monde.
Alors que le cinéaste projette de réaliser un cinquième film, Sunset Song, la BBC, Channel 4 et UK Film Council refusent de lui attribuer les fonds nécessaires.
En 2008, Terence se tourne vers le documentaire en signant Of Time and the City, hommage à Liverpool.