Alibert : biographie
Henri Allibert, également connu sous son pseudonyme Alibert, est un acteur mais également auteur et chanteur français, né à Carpentras le 3 décembre 1889 et mort à Marseille le 23 janvier 1951.
Ses premiers pas
Alibert connut des débuts difficiles à Marseille dans la chanson. Cependant, dès 1908, il monta à Paris où ses chansons furent appréciés notamment grâce à son accent du midi. Il se produisit alors régulièrement à Bobino, salle de music-hall située dans le XIVème arrondissement de Paris. C'est alors que, comme son frère aîné Polin, il démarra un tour de chant sans grande originalité. La première Guerre Mondiale terminée, et profitant ainsi de l'euphorie de la libération, il devint fantaisiste et rencontra dans ses revues un grand succès. Par la même occasion, il enregistra alors "Jazz Band partout". En 1928, tout s'accéléra lorsque son beau-père, Vincent Scotto, lui demanda de chanter la chanson, "Mon Paris". Celui-ci l'interpréta avec un tel talent et un tel charme que cette chanson fit son premier succès. Ainsi lancé, il devint alors le « Méridional des Méridionaux » et fut demandé dans les quatre coins de la France. Cela lui permet alors de jouer dans diverses pièces de théâtre telles que "Elle est à nous" en 1929, "Au pays du soleil" en 1932 ou encore "Arènes joyeuses et Trois de la Marine" en 1935.
Sa carrière en tant qu'acteur et auteur
La carrière d'Henri Alibert est également connue par la fréquence à laquelle ce dernier créa et joua dans des opérettes et des films. En 1936, il écrivit le scénario du film "Un de la Canebière", suivi de "Gansters au Château d'If", de "Titin des Martigues" et "Un soir à Marseille" dans la seule année de 1937. Il joua également dans "Le Roi des galéjeurs" en 1938. Lorsque débuta la Seconde Guerre mondiale, le rythme de ses créations ne faiblit pas avec la création de "Ma belle Marseillaise" en 1940, puis de "Port du soleil" en 1941 et enfin de "Les gauchos de Marseille" en 1943.
Son action après la seconde Guerre Mondiale
Le renouveau qui suivit la fin de la seconde Guerre Mondiale remit en cause la vieille école dont il faisait partie. Ce dernier se concentra alors totalement à ses talents de scénariste et de compositeur. Il devint même le directeur du « Théâtre des Deux-Ânes » en 1947. Il décéda en 1951, âgé de 62 ans. Il fut inhumé à Marseille, au cimetière Saint-Pierre aux côtes d'Henri Bourelly, de Vincent Scotto et enfin de Gabrielle Caire.