Analyse et critique du film N'oublie jamais (The Notebook)
Drame romantique sorti en 2004, The Notebook : "N'oublie jamais" narre la romance de deux jeunes gens (interprétés par Ryan Gosling et Rachel McAdams) durant les années 1940. Réalisé par Nick Cassavetes et adapté du roman de Nicholas Sparks, le métrage adopte le point de vue d’un vieillard interprété par James Garner, qui raconte l’histoire du jeune couple à une amie retraitée.
Résumé
En 1940, à Seabrook, Caroline du Sud, la riche Allie Hamilton (Rachel McAdams) rencontre Noah Calhoun (Ryan Gosling), jeune ouvrier vivant dans la région où les Hamilton viennent passer leurs vacances. Aussitôt, c’est le coup de foudre et le couple passe le plus clair de son temps ensemble. Puis, vient le moment de la séparation qui laisse les deux jeunes gens dévastés. Noah, cependant, ne baisse pas les bras et écrit chaque jour une lettre à l’élue de son cœur, en vain. Désespéré devant l’absence de réponse d’Allie, il s’installe à Atlanta et s’engage alors dans l’armée. De son côté, Allie entre à l’université, où elle devient infirmière auprès des soldats blessés. Là, elle rencontre Lon Hammond (James Marsden) dont elle s’éprend et avec qui elle se fiance. À son retour de la guerre, Noah achète enfin une ancienne demeure qu’il avait promise à Allie et dont il entreprend la restauration. Le couple se retrouve et se réunit enfin, mais le mariage d’Allie et Lon est imminent et la jeune femme ne peut se résoudre à l’abandonner pour Noah. Après de longues hésitations, elle finit cependant par faire le grand saut et par rejoindre Noah, pour vivre avec lui jusqu’à la fin de leurs jours.
Analyse critique
Réalisé par Nick Cassavettes, fils du célèbre acteur/réalisateur John Cassavettes et de Gena Rowlands, le métrage reçoit un accueil critique assez mitigé à sa sortie : la presse salue la réalisation de Cassavettes et l’interprétation des acteurs, mais les grosses ficelles du scénario et les clichés du genre romantique déplaisent. Néanmoins, avec son budget somme toute raisonnable de 29 millions de dollars à peine, le film n’a pas de difficulté à rentabiliser sa mise, triplant son budget à l’international. Envoûté par la musique remarquable d’Aaron Zigman, le public féminin, séduit, se rue en salles et fait du film un succès populaire qui cependant n'aura pas su faire l’unanimité critique.