Conan le barbare : synopsis, analyse et critiques du film
Pilier du genre fantasy au cinéma, Conan le Barbare est un film de John Milius sorti en 1982, et co-écrit par Oliver Stone. Adaptation relativement fidèle des récits de Robert E. Howard, le film révèle au grand public le charisme et les muscles d’Arnold Schwarzenegger, dans le rôle titre, et le succès du métrage donne ainsi naissance à toute une lignée de pâles copies, produites à la pelle durant les années 80.
Résumé
Durant l’ère légendaire séparant la chute de la civilisation Atlante de l’avènement des civilisations antiques, Conan (Arnold Schwarzenegger), un jeune garçon Cimmerien, assiste impuissant au saccage de son village natal par les troupe scythes de Thulsa Doom (James Earl Jones). Envoyé en esclavage, Conan ressurgit alors des années plus tard, désormais adulte et surentraîné au combat. Libéré par ses maîtres, Conan rencontre alors deux voleurs, Subotai et la belle Valeria (Sandahl Bergman), dont il s’éprend. Au détour d’un cambriolage, le trio fait alors la connaissance du culte du serpent, mené par Thulsa Doom. Contactés par le Roi Osric (Max Von Sydow) pour libérer sa fille du culte du serpent, les trois voleurs hésitent, et seul Conan part à l’aventure, désireux de se venger de Doom. Le plan est cependant voué à l’échec, et Conan est capturé, puis crucifié en plein désert. Sauvé par Valeria et Subotai, Conan est ramené à la vie par Akiro (Mako), sorcier tout puissant. Partant une nouvelle fois à l’assaut des montagnes abritant le culte de Doom, le trio en découvre le côté obscur et sanguinaire, et s’échappe de justesse, Valeria étant mortellement blessée dans l’affrontement. Enragé, Conan se prépare alors à l’ultime bataille, l’esprit de Valeria à ses côtés, prêt à tout pour venger sa famille, et le souvenir de celle qu’il aime.
Réception et influence
Dirigé par le réalisateur John Milius, fameux pour son charisme jusqu’au boutisme professionnel, et co-écrit avec Oliver Stone, à partir du personnage et des romans de Robert E. Howard, Conan le Barbare est aujourd’hui un mythe du cinéma de fantasy. Porté par la bande originale épique de Basil Poledouris, le récit de Milius conjugue âpreté et héroïsme dans un tout adulte, qui marque durablement les esprits. L’amateurisme relatif des interprètes, Arnold en tête, rajoute par ailleurs à ce sentiment d’un univers peu raffiné et subtil, idéal pour le personnage de Conan. Les suites apportées au film, Conan le Destructeur (1984) et Kalidor (suite officieuse sortie en 1985), aseptisées pour plaire à un plus large public, ne retrouveront jamais le succès de leur aîné. Après plusieurs séries télévisées, le rôle est repris au cinéma en 2011 par Jason Momoa.