Jane Campion : biographie
Réalisatrice et scénariste néo-zélandaise, Jane Campion est une des rares femmes à percer dans le monde très masculin de la réalisation cinématographique. Ses films relatent le plus souvent des destins de femmes de toutes époques et de tout horizon, elle explore la nature humaine en général et la psychologie féminine en particulier.
Premier pas
Jane Campion est née le 30 avril 1954 à Wellington (Nouvelle- Zélande), d'une mère actrice et d'un père directeur de théâtre.
En 1975, elle obtient une licence d'anthropologie de l'université Victoria de Wellington, puis elle se tourne vers les beaux-arts, et obtient un diplôme du Collège of Art de Sydney en 1979. Ce n'est qu'au début des années 80, qu'elle se dirige vers le cinéma, en suivant un cursus réalisation à l'Australian Film Television and Radio School.
Sa carrière
La carrière cinématographique de Jane Campion est hétérogène, de son premier court-métrage en 1982, An exercise in discipline- Peel , à la télévision avec des téléfilms, mais aussi une série, Dancing Daze en passant par des longs métrages qui ont donné à sa carrière un caractère international, notamment grâce à la leçon de piano en 1993. Après quelques années d'absence, Jane revient en 2009 avec Bright Star, son dernier film en date.
Sa filmographie compte à ce jour une quinzaine de réalisations, tous supports confondus.
Son action
Dès le début de sa carrière, Jane est récompensée par le monde du cinéma, son premier court-métrage An exercise in discipline - Peel de 1982, est récompensé par la palme du court-métrage à Cannes en 1986. Ces longs-métrages sont aussi primés, La leçon de piano recevra pas moins de 7 récompenses, dont la palme d'or du Festival de Cannes en 1993 (qui fait de Jane Campion la première femme à recevoir cette distinction), mais révèlera aussi Holly Hunter et Anna Paquin, toutes deux oscarisées grâce à leurs exceptionnelles compositions dans ce film. Dans In the cut de 2003, elle permet à Meg Ryan de rompre avec ses rôles habituels, elle fera également de Kate Winslet, l'une de ses héroïnes dans Holy Smoke en 1999, ainsi que Nicole Kidman dans Portrait de femme de 1996. Jane Campion s'engage également avec d'autres réalisateurs dans des films tels que 8 , qui traite du développement de la planète.
"J’ai toujours pensé que le cinéma engagé ne fonctionnait pas : ce qui m’intéresse, c’est de faire réagir les spectateurs en leur faisant partager des émotions." J.Campion.