Claude Autant-Lara : biographie
Il est notamment le réalisateur de "L'auberge RouClaude Autant (dit Claude Autant Lara) est un réalisateur français né en 1901 en Seine et Oise, et mort en 2000 à Antibesge" avec Fernandel (1951) et de la célèbre "Traversée de Paris" avec Jean Gabin, Bourvil et Louis de Funès (1956), film culte des années 50 et à la réplique célèbre de Jean Gabin ("Janvier, Janvier...").
Les années du cinéma d'or
Né en 1901 dans le Val-d'Oise d'un père architecte et d'une mère comédienne, Claude Autant étudie aux Beaux-Arts la peinture et la décoration. En 1919, il intègre le groupe d'artistes de Fernand Léger dont le réalisateur Marcel L'Herbier s'est entouré pour travailler les décors de ses films. C'est Marcel Lherbier qui lancera Claude Autant Lara dans le cinéma en le faisant travailler dans ses films comme décorateur puis comme assistant-réalisateur. Il assistera aussi René Clair et Jean Renoir. Son premier travail de réalisateur est une version française de Buster Keaton, et son premier long métrage à succès sera Sylvie et le fantôme (1945) qui le rendra populaire et l'incitera à continuer. En 1946, il fait tourner Gérard Philippe et Micheline Presle dans Le Diable au Corps (1946) premier film de la veine d'Autant-Lara qu'il ne lâchera plus : la veine de la polémique et de l'anticonformisme, car le public et les critiques reprochent au film d'être antimilitariste et d'inciter à "l'exaltation de l'adultère". Les films qui prennent le contre-pied du cinéma d'après-guerre : - L'Auberge Rouge, - La Traversée de Paris, - La Jument Verte, - Le blé en herbe, - Le Rouge et le Noir. Critiqué par les professionnels du cinéma de l'époque à la mode de la nouvelle vague et boudé par le public, Claude Autant-Lara arrêtera le cinéma dans les années 70 pour écrire.
Un retour en fanfare
Élu en 1988 à L'académie des Beaux-Arts, Claude Autant Lara revient en 1989 sur le devant de la scène médiatique comme élu au Parlement Européen sur la liste de Front National. Il accorde en septembre de la même année une interview au Journal Globe où le réalisateur va tenir quelques propos subjectifs que le directeur du journal, Georges Marc Benamou, va publier.
A cause de cela, le réalisateur perd un peu de sa popularité du cinéaste.
L'homme s'il est indéfendable pour ses opinions, n'en reste pas moins un grand réalisateur qui a donné au cinéma français ses lettres de noblesse.
L'art c'est l'artiste, ce n'est pas l'homme !